J’ai lu que vous citiez "Le monde d’hier", dont je garde un excellent souvenir. Un témoignage très lucide sur les différents bouleversements et drames qu'a connus l'Europe durant la première moitié du vingtième siècle.
Je l'avais lu en me focalisant essentiellement sur son aspect "témoignage sur un continent et une civilisation en perdition" parce que c'était surtout sous cet angle-là qu'on en avait étudié quelques extraits en cours d'allemand. J'avais été frappée par la grande clairvoyance avec laquelle Zweig décelait les signes révélateurs des soubresauts et tragédies à venir, signes ignorés par la plupart des politiques et intellectuels, aveuglés que ceux-ci étaient par les avancées techniques et les fastes d'une époque qui ne pouvait selon eux augurer qu'un avenir des plus prometteurs.
L’autre aspect développé dans ce livre, celui relatif à son parcours d'écrivain (les lectures fondatrices, les rencontres/amitiés déterminantes, les expériences formatrices, les voyages inspirateurs, etc.), est bien entendu d'un intérêt égal à celui que j'ai privilégié.
Bonne continuation à votre blog.
Anbreen Javid